Calvados : Comment François est devenu viticulteur
François a 34 ans, il est ancien cadre commercial dans une société d’import-export Caennaise et a décidé il y a quatre ans de transformer sa passion en un métier, celui de viticulteur. Reconversion réussie pour ce trentenaire qui ne se destinait pas au départ aux métiers de la vigne.
En quoi consiste le métier de viticulteur ?
Véritable artisan du raisin, le viticulteur fait partie de la grande famille de l’exploitation agricole. Dans un pays où les grands crus sonnent comme les piliers de notre culture, il est primordial d’être dument motivé pour parvenir au métier de viticulteur.
Loin des clichés, le viticulteur ne travaille pas uniquement lors des vendanges, mais plutôt toute l’année, avec un accroissement de son activité lors des périodes de fêtes. De la plantation du vignoble à l’embouteillage en passant par la récolte du raisin, ce professionnel est d’abord un travailleur de la terre. Il peut aussi faire appel à son sens commercial lors des visites de son exploitation.
Comment devient-on viticulteur ?
Pour un jeune ou dans le cadre d’une reconversion, il est simple d’accéder à une formation au métier de viticulteur, car le secteur recrute. Le CAP métiers de l’agriculture ou un BPA travaux de la vigne conduisent directement aux portes de la profession. Bon nombre de lycées agricoles reçoivent chaque année des postulants aux métiers du vin, qui est une profession en pleine expansion.
Un parcours sans fautes
Pour François, les choses se sont enchainées rapidement. « Je voulais changer de vie après une école d’ingénieur et un poste de cadre« , confie-t-il. « Les métiers du vin sont depuis toujours une passion que j’ai gardée au fond de moi et à l’aube de la trentaine j’ai décidé de changer de vie » ajoute-t-il en montrant fièrement son CAP de viticulteur.
Employé dans une exploitation Normande, le passionné a pu travailler rapidement à la sortie de sa formation grâce à un site web répertoriant toutes les offres dans son secteur d’activité : Emploi dans le Calvados.
Des centaines d’offres d’emploi y sont déposées chaque jour, l’inscription y est rapide et un système d’abonnement aux offres permet de ne rien manquer.
« Sans OuestJob, je ne sais pas si j’aurais pu trouver du boulot aussi rapidement« , lance François. « À mon avis, j’aurais dû attendre beaucoup plus longtemps que les autres sites soient actualisés, et moi je voulais bosser« .
François le bienheureux
Bon nombre de salariés rêvent aujourd’hui du grand air et d’une reconversion dans l’agriculture, mais peu franchissent la porte d’un établissement de formation.
La concurrence est rude dans la profession et le taux d’abandon d’exploitations est assez élevé ; les agriculteurs se décourageant face à la concurrence de plus en plus féroce.
François ne se fait pas de soucis pour l’avenir et ne regrette pas sa reconversion, d’autant que sa famille l’a soutenu de A à Z.
Père de deux enfants, il se voit gérant d’une exploitation viticole d’ici à 5 ans, tout en espérant que la nouvelle génération prenne la relève.